La COVID-19 a aggravé cette situation, plaçant le pays parmi les pays présentant un « risque alarmant » de faim. Nous ne parlons donc plus de malnutrition mais de faim. Ces dernières semaines, on apprend que dans le sud de Madagascar, des dizaines d'enfants meurent de faim chaque jour.
La région dans laquelle Change travaille se trouve certainement dans une meilleure situation, notamment grâce au dépistage constant des enfants, en particulier des enfants de moins de 5 ans, et au soutien continu sous forme de compléments alimentaires régulièrement distribués en plus des contrôles médico-pédiatriques dans les différents villages.
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Change suit et surveille pas moins de 15 villages comprenant 89 hameaux (appelés Hameau) et qui sont visités à tour de rôle par nos 6 agents nutritionnels, qui les atteignent en voiture ou en moto et parfois à pied si la saison des pluies empêche l'utilisation des moyens de transport. Depuis le début de la pandémie, avec le confinement, notre activité a nécessairement dû ralentir. Nous avons réduit le nombre de villages visités et le nombre d'enfants suivis a diminué.
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Le fait positif, cependant, est que les cas de malnutrition n'ont pas augmenté, notamment grâce à la distribution périodique de compléments alimentaires que nous avons garantie malgré le confinement.

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