Après des semaines de manifestations populaires, une unité militaire d'élite, CABSAT, a progressivement abandonné toute allégeance au gouvernement central et a pris le contrôle de l'État.
Que s'est-il passé jusqu'à présent
- Les manifestations, qui ont débuté le 25 septembre, ont été déclenchées par pénuries d'eau et d'électricité, mais elles se sont rapidement transformées en demandes généralisées de transparence, de réformes politiques et de changements systémiques.
- Confronté à une pression croissante, le président Andry Rajoelina Il a dissous le gouvernement, mais dans la nuit du 13 au 14 octobre, il a quitté le pays puis a démissionné.
- Le parlement a ensuite voté sur son destitution et, dans l'intervalle, le CAPSAT a suspendu les principales institutions de l'État.
- Il a été nommé au sommet de l'exécutif Colonel Michael Randrianirina en tant que président par intérim, avec l'engagement d'organiser de nouvelles élections dans les deux ans.
- L'Union africaine évalue la situation en tant que changement inconstitutionnel de gouvernement et a convoqué des sessions d'urgence pour décider des mesures à prendre.
Impacts humanitaires et sociaux
La crise politique vient s'ajouter à un paysage déjà critique : pauvreté généralisée, vulnérabilité climatique et besoins humanitaires importants.
- On estime que 3,8 millions de personnes ils ont besoin d'une aide humanitaire.
- À Madagascar, au-delà 75 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté et de nombreuses communautés rencontrent des difficultés pour accéder à l'eau, aux services de santé et à la nourriture.
- Dans certaines régions, les restrictions de mouvement et l'instabilité ont déjà compliqué les opérations d'aide.
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Notre engagement et nos précautions
Dans le contexte actuel, nous voudrions réaffirmer que la sécurité de nos bénévoles et des communautés locales est une priorité absolue. La tension est particulièrement forte. dans la capitale, Antananarivo, tandis que Ampéfier La situation demeure plus calme, tout en restant sous étroite surveillance.
À cette fin :
- Contact quotidien avec les autorités locales
Nous entretenons un dialogue permanent avec les institutions locales - le consulat italien, les autorités sanitaires et administratives - afin de suivre chaque évolution et de réagir rapidement à tout risque. - Évaluation constante de l'environnement d'exploitation
Nos missions sur le terrain font l'objet de contrôles de faisabilité quotidiens : si une zone devient instable, nous adoptons des suspensions temporaires ou des modifications du plan opérationnel. - Protocole de sécurité interne
Tous les volontaires sont formés et dotés de directives spécifiques pour gérer les situations d'urgence (mouvements, communications, évacuations).
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En cette période d'incertitude, nos pensées vont à tous ceux qui vivent et travaillent à Madagascar, et en particulier à nos amis et collègues d'Ampefy.
Soyons à leurs côtés avec prudence, responsabilité et espoir, en continuant de croire en la valeur de la coopération et de la solidarité entre les peuples.
Nous vous tiendrons au courant.

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