Et je n'avais jamais pensé à quel point toutes ces étoiles et la pleine lune pouvaient littéralement illuminer le chemin la nuit, mais ici, la pollution lumineuse n'existe pas et le long des rues, il n'y a pas de lampadaires ni de panneaux de signalisation lumineux. En effet, les rares qui s'y trouvent sont souvent éteints à cause des coupures continues de la jirama (électricité locale).
Ici, il existe une lumière différente et plus faible qui vous aide à vous concentrer sur les choses importantes et à laisser les plus futiles dans l'ombre, ce qui n'a pas vraiment d'importance.
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Il est difficile de penser que trois mois se sont déjà écoulés depuis notre arrivée, même si ce que j'ai d'abord admiré d'un air curieux commence à me devenir si familier. Les rues, les odeurs, les bruits, les traditions locales, les visages. Rejoindre cette communauté sur la pointe des pieds est peut-être le plus grand défi et le plus grand honneur que la vie m'ait offert jusqu'à présent, et j'espère être à la hauteur.
La route est certes encore longue, mais bien éclairée et divisée avec de parfaits compagnons de voyage !
Les jours où cela semble plus difficile, les paroles de Sedera (technicien informatique hospitalier) résonnent dans mon esprit comme un mantra : « Mora‑mora ny vorona manamboatra ny tranony », petit à petit l'oiseau construit son nid.
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